19 Mai

Mai 19, 2018 | Claret avec toi

*175.- « Lorsque vous devez corriger quelqu’un, vous vos vaudrez de la douceur, que pour ça est très efficace. La douceur est la grande servante de la charité et sa compagne inséparable. La répréhension, étant donné sa nature, est amère mais, confit avec douceur et cuite avec le feu de la charité, elle est cordiale, aimable et délicieuse »
Lettre Ascétique que…écrivit au président d’in de chœurs de l’Académie Saint Michel. Barcelone 1862, p.10

CORRIGER AVEC DOUCEUR

Parler est normalement un moyen d’exprimer ce que nous portons en dedans. Lorsque nous parlons nous nous ouvrons et nous nous donnons. Chaque mot a un effet chez l’auditeur. Les paroles de Jésus apportaient la vie et la santé (Cf Mt 8, 9). À l’inverse, selon la lettre de Saint Jacques, existe un langage d’effets malins, existent des langues qui tuent (Cf. Jc 3,8). Jésus parla de correction avec laquelle on peut « sauver un frère » (Cf Mt 18, 15). Et de Lui , Pierre lui confessa que dans ses paroles il trouvait la vie éternelle (Cf Jn 6, 68).
Le P. Claret, déjà dès son adolescence, perçut le besoin de corriger avec douceur. À l’atelier de son père il apprit « combien il convient traiter tout le monde avec affabilité et plaisir, même avec les plus rudes, et comment c’est vrai qu’on en sort une meilleure partie agissant ave douceur qu’avec aspérité et mauvaise humeur » (Aut 34). Celle-ci serait une constante dans son ministère ; « pas de terreur, suavité en tout », affirmait Balmes en commentant son style de prédication ; et Claret , lui- même croit en l’efficacité de cette suavité , celle qu’il illustre avec la célèbre comparaison de celui qui fait cuire les escargots (Cf Aut. 471) Lors de ses années d’économe de Sallent avait dû subir des « malédictions et sobriquets » contre lui et contre son père âgé ; essaya « de les endurer avec patience sans se plaindre à leurs sujet » . Il le dénonça avec les termes appropriés, sans jamais perdre la retenue (Cf EC I, pp 77 et 80)
Souvent nous avons expériences de perdre la patience, et les nerfs nous mènent à des excès verbaux. Également nous surprenons en nous la tendance à ébruiter des défauts d’autrui, oubliant les nôtres. Par là nous pouvons succomber dans l’hypocrisie.
Quelle différence d’avec la correction « fraternelle », celle qui va accompagnée de tendresse, humilité et délicatesse afin que la sensibilité du frère ne reste pas blessée ! Seulement celle –ci a l’habitude de faire effet positif ; en la pratiquant nous imitons Jésus, car nous disons des « paroles de vie »
Existent-elles des milieux dans lesquels ma patience se voit sérieusement menacée ? Existent des personnes avec lesquelles facilement je la perds ? Est-ce que je prends les précautions nécessaires ?

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