22 Mai

Mai 22, 2018 | Claret avec toi

*205.- « Tout mon but, toute mon ardeur, était la fabrication. Que je le dise encore, je ne l’enchérirait pas assez ; c’était un délire que j’avais pour la fabrication. Et qui aurait dit que ce goût poussé à l’extrême était le moyen que Dieu s’était prévalu pour m’arracher de l’amour à la fabrication ? »
Aut 67

DIEU ÉCRIT DROIT…

Tu ne connais pas les chemins de Dieu ni les moyens par lesquels t’arrive son amour, son appel. La trame de ta vie tu ne la connais pas d’avance dans toute son ampleur, profondeur, vérité. Ici arrive, pour utiliser une comparaison, comme dans les bons films de suspens… que seulement à la fin est dévoilé ce suspens et la complexité de la trame. Donc, en effet, Dieu continue à être mystérieux, comme mystérieuse est et va être toujours la relation d’amour qu’il a maintenue, et continuera à maintenir avec toi.
Surement , et même au milieu des tracas et accablements de la vie quotidienne , des allées et de venues, même des oublis et distractions, également de tes problèmes et difficultés, Dieu continue à conduire ton histoire par les chemins que seulement Lui connait, et continue à disposer ton cœur afin qu’un jour, sortant à ta rencontre , te fasse descendre de cheval pour toujours, te jette par terre et toi tu te rencontres, sans masques ni défenses, avec Lui face à face.
Quelque chose de cela, tu t’en souviendras, est arrivé au pieux et religieux homme de Dieu, juif zélé et fidèle comme il n’y en a peu, Saul de Tarse, chemin de Jérusalem à Damas… N’avons nous pas l’habitude de dire « Dieu écrit droit sur des lignes croches » ? Parfois ce qu’il nous semble ors de propos, tordu… devient le chemin correct, c’est-à-dire, direct et droit, que Dieu possède pout t’attraper, et pour t’emmener de plus en plus à sa rencontre, Et c’est parce que nous croyons en un Dieu au-delà de notre imagination, au-delà de ce que l’œil a vu et l’ouï a entendu. Un Dieu surprenant et qui nous surprend à chaque instant. Seulement à mesure que le temps passe nous découvrons la trame mystérieuses de la vie, se dégage peu à peu les interrogations, se dissipent les doutes, s’évanouissent les fantômes.
Questionnons-nous avec un langage ignacien : Ne nous faudrait-il pas devenir peu à peu indifférents à toutes les choses crées, de telle façon que nous ne voulions plus de santé que de maladie, richesse que pauvreté, honneur que déshonneur, vie longue que courte, souhaitant et choisissant seulement ce que le mieux conduit vers la fin pour laquelle nous avons été crées ? Ne serait-il pas que tu te donnes du mal et que tu vas accablé pour tellement de choses, celles que tu crois et tu dis qu’elles sont très importantes, et tu es en train de perdre de vue l’essentiel ?

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