30 Juillet

Juil 30, 2018 | Claret avec toi

« À la province de Tarragone il y en avaient quelques-uns qui voulaient m’assassiner. J’ai dit à M. l’Archevêque : envoyez-moi V.E. à n’importe quel point du diocèse, qu’avec plaisir j’irais, même si savais que sur le chemin il y ait deux rangs d’assassins avec le poignard dans la main »
Aut 406

LA PROPRE VIE N’EST PAS LA VALEUR SUPRÊME

En honneur d’un groupe de martyrs de la fin du 1er siècle en Asie Mineure, on composa un cantique disant : « Ils n’aimèrent tant leur vie que craignirent la mort « (Ap 12,11). Déjà environs quarante ans auparavant, Paul de Tarse avait fait ses adieux aux prêtres d’Éphèse en leur disant quelque chose de semblable : «Je n’apprécie du tout ma vie pourvu de conclure ma course et remplir le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus : être témoin de l’évangile de la grâce de Dieu » (Ac. 20,24).
Ce texte a dû être maintes fois, objet de réflexion de Saint Antoine Marie Claret. À l’automne,1865, ayant interrompu son service de confesseur royal, il réalise un discernement au sujet de le reprendre ou faire ses adieux définitivement de Madrid ; conscient que dans cette capitale il est très poursuivi, il transcrivit ce passage des Actes , avec la petite glose –sans doute bien de son gout – que la Vulgate avait introduit : « peu m’importe la vie pourvu de conclure ma course et remplir le ministère de la parole que j’ai reçu du Seigneur Jésus »(EC III, p.504).
Avec des courtes parenthèses, la persécution fut une constante dans la vie du grand missionnaire. À son époque de Catalogne (1841- 1850) la politique était maladive et les gouvernements se blindaient face à des possibles voix critiques. Claret évita jusqu’à l’incroyable que sa prédication puisse toucher des affaires politiques ; mais la police était en état d’alerte au cas où… Étant confesseur royal (1857-1868), beaucoup s’imaginaient qu’il profitait de la charge pour faire bouger le fil de la politique ; et il fut l’objet de calomnies et attentats. À cause de cela, en 1864 il publia l’opuscule autobiographique El consuelo de un alma calumniada (La consolation d’une âme calomniée), dans lequel il enseigne que Dieu ne manque jamais et que, dans des situations extrêmes, il n’y a pas d’autre refuge que Lui, avec le témoignage de la propre conscience.

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