Fecha: 14 de Mai – VÉNÉRABLE P. MARIANO AVELLANA

Mariano Avellana est né à Almudévar, province et diocèse de Huesca (Espagne), le 16 avril 1884. Il était le cinquième des huits enfants de Francisco et Rafaela, cultivateurs assez riches et de bonnes mœurs. Il fut baptisé le même jour de sa naissance dans la chapelle de sainte Anne de l’église paroissiale, propriété de sa famille. Lui-même écrirait un jour : « Après Dieu, je dois à mes parents la grâce d’être prêtre ».
Il fit sa carrière ecclésiastique au séminaire de son diocèse, dans la ville de Huesca. Déjà ordonné prêtre et animé d’un ardent désir de devenir missionnaire, il se rendit à Prades (France), en 1870, pour devenir missionnaire Fils du Coeur Immaculé de Marie. Après sa profession dans la Congrégation, il fut envoyé au Chili avec la troisième expédition de missionnaires clarétains en 1873. Il fit partie des communautés de Santiago, La Serena, Valparaíso, Curicó et Coquimbo. Il est mort le 14 mai 1904, à l’âge de 60 ans, pendant qu’il prêchait une mission dans l’hôpital de Carrizal Alto, ville minière, qui appartient actuellement au diocèse de Copiacó. Ses restes reposent dans l’église du Cœur de Marie de Santiago de Chili.
Il a exercé une forte influence dans la Congrégation par son extraordinaire exemple de vie comme religieux et comme missionnaire. On peut affirmer, sans aucun doute de se tromper, qu’il a été un des missionnaires qui ont su suivre de plus près les traces du Fondateur. Son prestige apostolique reste vivant au Chili et dans la Congrégation. Beaucoup se sentent attirés par ses vertus héroïques et son zèle ardent.
Au Chili, il occupa plusieurs fois la charge de supérieur local. Il fut aussi conseiller de la Délégation du Chili, remplaçant le Supérieur Majeur dans ses absences. C’est à lui qu’on confia la fondation des communautés de La Serena et de Coquimbo.
IL est admirable, surtout par l’héroïcité de ses vertus, confirmée par le témoignage de beaucopup. Le P. Cristóbal le consigne en Crónica y Archivo, en soulignant ses efforts pour atteindre la sainteté : il s’est consacré sans repos à l’apostolat, à sa propre sanctification en maîtrisant héroïquement son caractère impulsif et fougueux, et à la pratique de la prière, fidèle à sa devise: O santo o muerto (ou saint ou mort).
Son itinéraire de sainteté missionnaire est un fort appel pour nous tous, nous démontrant que, avec une volonté forte, aidée par la grâce de Dieu, nous pouvons tous nous maintenir dans un processus de croissance dans la foi jusqu’à arriver au sommet. Il a été un missionnaire intègre et cohérent en sa vocation clarétaine, vécue d’une façon radicale. Cela est démontré par sa vie radicalement évangélique et par son activité infatigable dans la prédication missionnaire : plus de 700 missions populaires, son travail de cathéchiste itinérant et ses visites aux prisons et aux hôpitaux. Le peuple de Dieu commença à le canoniser en l’appelant le saint Père Mariano, et la sainte Église l’a déclaré vénérable le 23 octobre 1987 par décision du Pape Jean-Paul II.