Fecha: 5 de Novembre – CONMEMORAISON DES DÉFUNTS DE LA CONGRÉATION, DES MEMBRES DE NOS FAMILLES ET DES BIENFAITEURS

Nous nous souvenons, en ce jour de novembre, de tous ceux qui nous ont quittés et qui nous sont unis par des liens de chair, de foi, de vocation, d’amitié, de travail, de proximité, de charité. Leur départ nous laisse, irrémédiablement, dans l’âme un sentiment profond de solitude et de douleur. C’est l’expérience que Gabriel Marcel comprit parfaitement quand il disait avec finesse que « le vrai problème n’est pas ma mort, mais celle des êtres qui nous sont chers ». Et c’est vrai : mourir, c’est simplement mourir ; mais voir mourir ceux que nous aimons, c’est une mutilation pour laquelle la nature humaine n’est pas préparée.
Les Costitutions de 1971, avant de prescrire les suffrages, consignaient, avec des mots bien simples, un vrai hommage de charité envers ceux qui nous ont précédés. Le texte, bien que condensé dans la version de 1982, mérite bien d’être rappelé : « Nos frères qui, après avoir travaillé dans la vigne du Seigneur, reposent en Jésus-Christ en attendant sa venue et la résurrection, continuent d’être unis, par un lien intime de charité, avec nous, qui sommes encore des pèlerins. C’est pourquoi, nous devons prier Dieu pour eux et honorer leurs corps qui furent des vases d’élection ».
Le jour de la commémoraison des défunts fait converger nos pensées particulièrement sur nos frères qui, après avoir quitté ce monde, attendent d’arriver à la plénitude de leur union avec Dieu. Nous savons que notre communion avec ces frères ne s’est pas interrompu avec la mort. Nous ne les oublions pas après notre au revoir dans la liturgie des funérailles. Ils entrent dans le mystère de Dieu. Avec l’Église, nous prions pour eux. Notre intercession pour nos frères défunts -clarétains, familiers et bienfaiteurs- actualise notre amour envers eux dans la foi en Dieu Sauveur. En notre intercession, nous faisons mémoire d’eux devant Dieu et nous établissons une mystérieuse solidarité et communion, nous renouvelons notre amitié et nous éprouvons l’espérance et la consolation.