27 Mai

Mai 27, 2018 | Claret avec toi

*255.- « …hier lorsque je m’en allais ( à l’église) voila que ceux qui étaient devant l’église au lieu d’entendre la messe, à peine ils m’ont vu, ils se sont retirés , en jetant des malédictions et sobriquets directes sur ma personne ; mais pas tous se sont retirés… Craignant que moi…voulant imiter Jésus Christ, qui chassa du porche du temple les non dévots, m’arrive un quelconque malheur. Ce dont je vous en fais part à Vous, afin de remédier un si grand mal. Autrement, je me verrais obligé de passer à une autre paroisse afin de ne pas à avoir à lutter continuellement avec ceux-ci et autres que la prudence me commande de taire »
Lettre au maire de Sallent, le 2 mai, 1836. Dans EC I. p. 77

LE MISSIONNAIRE PATIENT

J. Hudson Taylor affirma : « Existent trois pré-requis pour les missionnaires : Patience, patience et patience » À en juger pour ce qu’il écrit dans cette lettre, Claret devait se sentir humilié et blessé par l’attitude de certains de ses paroissiens. Il s’était rendu à son village plein de zèle et enthousiasme afin de travailler afin que Dieu y fût plus connu, aimé et servi. . Mais il rencontra une telle opposition qu’il pensa à demander une autre paroisse.
Il affirme : « la prudence me demande de demeurer tranquille » Probablement ce fut la meilleure chose qu’il put faire à ce moment-là afin d’éviter des heurts postérieurs. Claret avait la suffisante patience pour contrôler magistralement son chagrin et frustration. La patience est une qualité importante pour un missionnaire ; dans un avenir il allait expérimenter encore plus vivement le besoin de l’exercer.
Dans nos territoires de mission nous avons l’expérience de ce que les gens ne sont pas ponctuelles aux activités communes, pas toujours elles coopèrent avec le missionnaire, et même parfois elles agissent contre lui. Mais lui, il se doit d’être patient avec eux, d’après l’exemple isolé de S. Jean Marie Vianney, le « curé d’Ars ». La patience est le fruit de l’humilité et de l’expérience de la présence réelle de Jésus en nous. Après tout, un témoin de Jésus jamais se trouve seul. : Il porte en lui le Christ, puisqu’il ne réalise pas son caprice personnel, mais qu’il est en train de participer à l’unique mission du Christ.
Lorsque un apôtre –qu’il soit prêtre ou laïc – prend conscience du fait que le Seigneur l’a choisi afin qu’il participe à sa mission, il se sent automatiquement humble, porteur d’un don qui le dépasse. La mission qu’il réalise découle de la présence du Christ en lui. Et ainsi, il l’expérimente à contrecoup, peut être l’affecte positivement, en se voyant identifié à Jésus. Portant une telle souffrance en sa compagnie, la patience va lui permettre de vivre avec élégance cette dure situation. Que la patience nous fasse des témoins mûrs de l’Évangile !

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